L’inclusion de l’enseignement de l’identité de genre dans les écoles primaire québécoises.. matière à débat
Dans un contexte sociétal en constante évolution, la compréhension et la reconnaissance de l’identité de genre sont au cœur des transformations culturelles et sociales. La société contemporaine assiste à une remise en question des normes traditionnelles liées au genre, ce qui entraîne une diversification des expressions et des expériences de genre, ce qui fait que l’identité de genre aujourd’hui est reconnue comme une composante fondamentale de la diversité humaine.
Au sein du contexte éducatif, L’intégration de l’identité de genre dans l’éducation devient ainsi le sujet d’attention de la plupart des pays. Les systèmes éducatifs cherchent à créer des environnements scolaires où chaque individu, quelle que soit son identité de genre, se sente non seulement reconnu, mais également valorisé.
Au Québec, L’identité de genre, occupe actuellement le devant de la scène éducative, Depuis septembre 2018, plusieurs contenus d’éducation à la sexualité définis par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur sont obligatoires pour tous les élèves québécois du préscolaire au 5 e secondaire (MEES, 2018b) ces contenus, présentés sous forme d’objectifs sous-divisés selon plusieurs thématiques (ex. : croissance sexuelle et image corporelle, vie affective et amoureuse, identité).
Un terrain où les débats passionnés et soulevant des questions essentielles sur la manière dont les politiques éducatives au Québec traitent l’identité de genre comme dimension délicate. La société québécoise se trouve à un carrefour, confrontée à des enjeux essentiels liés à l’inclusion de l’enseignement de l’identité de genre dans les programmes d’éducation à la sexualité, notamment dans des milieux scolaires primaire.
Favoriser le respect de la diversité dès un jeune âge est essentiel oui… ! mais comment ? de quelle manière ? et à partir de quel âge ?
Il est intéressant de noter que plusieurs études ont souligné l’importance d’intégrer l’enseignement de l’identité dans les programmes éducatives secondaires et universitaires toute en mettant l’accent sur les défis rencontré. Cependant à notre connaissance peu d’étude cherchent à analyser la manière dont les politiques éducatives traitent l’inclusion de l’identité de genre dans les écoles primaire à un trop jeune âge.
Face à ce manque de compréhension, Il serait pertinent alors de mener des recherches supplémentaires pour explorer en profondeur les politiques éducatives québécoises relatives à la question ddélicate de l’identité de genre, avec une attention particulière portée aux programmes scolaires du primaire.
Objectifs de la recherche :
Cette recherche possède une visée documentaire analytique critique, pour ce faire, l’objectif général de l’étude est de comprendre la manière dont les politiques éducatives au Québec traitent la question de l’identité dans le cadre des écoles primaires.
Question de recherche :
Comment les politiques éducatives au Québec traitent-elles la question de l’identité de genre dans les contenus des programmes d’éducation à la sexualité établis en 2018 au niveau de primaires ?
Quels sont les éléments spécifiques liés à l’identité de genre intégrés dans ces contenus ?
Comment les contenus liés à l’identité de genre sont-ils formulés et présentés aux élèves d’un jeune âge?
Le Forum mondial sur l’éducation, tenu en mai 2015 à Incheon sous l’égide de l’UNESCO et ses partenaires, s’est conclu par la Déclaration d’Incheon pour l’Éducation 2030, un engagement historique de transformer la vie grâce à une nouvelle vision de l’éducation et à des actions courageuses et innovantes pour la réaliser. Le Cadre d’action Éducation 2030, qui établit cette nouvelle vision de l’éducation pour les 15 années à venir, a été adopté par plus de 180 états membres de l’UNESCO. Quatre ans plus tard, à la 9e Réunion mondiale de la Consultation collective des ONG pour Éducation 2030 (CCONG-Éducation 2030), qui s’est tenue en Tunisie en 2019, les organisations participantes ont affirmé que le monde est confronté à une crise éducative, causée par un manque de volonté politique, une faible priorisation de l’éducation et un financement insuffisant. De plus, elles ont constaté une tendance croissante à la commercialisation de l’éducation, ce qui contribue à creuser davantage les inégalités. Les systèmes éducatifs mondiaux ne semblaient pas respecter l’engagement pris dans le programme Éducation 2030. Le ministre de l’Éducation de la Tunisie d’alors avait, à la même occasion, souligné que la plupart des pays n’avancent pas suffisamment pour atteindre les objectifs fixés pour 2030. Il a appelé à une reconnaissance de l’importance stratégique de l’éducation pour toutes les nations et a encouragé la société civile à jouer un rôle majeur dans la mobilisation pour y parvenir.