Description de l’axe
Les changements qui bouleversent la société sont aussi ceux qui atteignent l’école et ses acteurs. Au premier plan, les enseignants sont concernés. Les conditions d’exercice de la profession enseignante sont affectées, étant notamment dépendantes de la composition des groupes-classes et des besoins diversifiés des apprenants. La profession enseignante souffre d’un manque de reconnaissance de l’expertise et du non-respect de l’autonomie au travail. La responsabilisation accrue quant à la réussite des apprenants et le manque de ressources pour répondre aux attentes peuvent mener à l’épuisement professionnel et à l’abandon de la profession. Les changements de société ont aussi des impacts sur les conditions de travail de tous les professionnels de l’enseignement. Comment contrer la dévalorisation de la profession enseignante ? Quelles modalités de formation peuvent améliorer l’insertion professionnelle ? Comment la formation initiale et continue peut-elle tenir compte des conditions d’exercice de la profession enseignante ? Quelles conditions d’exercice du métier favorisent le développement professionnel et la professionnalisation ? Quels outils, méthodes et stratégies permettraient d’améliorer l’attractivité des professions de l’éducation et d’inciter les professionnels débutants à maintenir leur choix de carrière en éducation ?
Cet axe vise à susciter des échanges sur des propositions diversifiées qui puiseront dans l’interdisciplinarité. Il intègrera des questionnements et des réflexions sur les dimensions interdépendantes de la profession enseignante et les conditions d’exercice susceptibles de soutenir la passion d’enseigner.
Thématiques de l’axe
- La reconnaissance sociale de l’enseignant
- Les conditions de travail en enseignement
- La formation initiale eu égard aux conditions d’exercice de la profession
- L’insertion professionnelle et l’adaptation aux contextes
- Le développement professionnel par la formation continue

 Le Forum mondial sur l’éducation, tenu en mai 2015 à Incheon sous l’égide de l’UNESCO et ses partenaires, s’est conclu par la Déclaration d’Incheon pour l’Éducation 2030, un engagement historique de transformer la vie grâce à une nouvelle vision de l’éducation et à des actions courageuses et innovantes pour la réaliser. Le Cadre d’action Éducation 2030, qui établit cette nouvelle vision de l’éducation pour les 15 années à venir, a été adopté par plus de 180 états membres de l’UNESCO. Quatre ans plus tard, à la 9e Réunion mondiale de la Consultation collective des ONG pour Éducation 2030 (CCONG-Éducation 2030), qui s’est tenue en Tunisie en 2019, les organisations participantes ont affirmé que le monde est confronté à une crise éducative, causée par un manque de volonté politique, une faible priorisation de l’éducation et un financement insuffisant. De plus, elles ont constaté une tendance croissante à la commercialisation de l’éducation, ce qui contribue à creuser davantage les inégalités. Les systèmes éducatifs mondiaux ne semblaient pas respecter l’engagement pris dans le programme Éducation 2030. Le ministre de l’Éducation de la Tunisie d’alors avait, à la même occasion, souligné que la plupart des pays n’avancent pas suffisamment pour atteindre les objectifs fixés pour 2030. Il a appelé à une reconnaissance de l’importance stratégique de l’éducation pour toutes les nations et a encouragé la société civile à jouer un rôle majeur dans la mobilisation pour y parvenir.
Le Forum mondial sur l’éducation, tenu en mai 2015 à Incheon sous l’égide de l’UNESCO et ses partenaires, s’est conclu par la Déclaration d’Incheon pour l’Éducation 2030, un engagement historique de transformer la vie grâce à une nouvelle vision de l’éducation et à des actions courageuses et innovantes pour la réaliser. Le Cadre d’action Éducation 2030, qui établit cette nouvelle vision de l’éducation pour les 15 années à venir, a été adopté par plus de 180 états membres de l’UNESCO. Quatre ans plus tard, à la 9e Réunion mondiale de la Consultation collective des ONG pour Éducation 2030 (CCONG-Éducation 2030), qui s’est tenue en Tunisie en 2019, les organisations participantes ont affirmé que le monde est confronté à une crise éducative, causée par un manque de volonté politique, une faible priorisation de l’éducation et un financement insuffisant. De plus, elles ont constaté une tendance croissante à la commercialisation de l’éducation, ce qui contribue à creuser davantage les inégalités. Les systèmes éducatifs mondiaux ne semblaient pas respecter l’engagement pris dans le programme Éducation 2030. Le ministre de l’Éducation de la Tunisie d’alors avait, à la même occasion, souligné que la plupart des pays n’avancent pas suffisamment pour atteindre les objectifs fixés pour 2030. Il a appelé à une reconnaissance de l’importance stratégique de l’éducation pour toutes les nations et a encouragé la société civile à jouer un rôle majeur dans la mobilisation pour y parvenir.