La simulation comme moyen d’apprentissage en Parodontologie : questionnaire de satisfaction auprès de 36 étudiants
Introduction La simulation en santé s’est imposée en quelques années comme un outil incontourable de la formation, en l’occurrence dans le domaine de Médecine Dentaire. Les techniques de simulation choisies doivent être pertinentes et adaptées aux objectifs pédagogiques définis. Leur utilisation doit être justifiée, notamment par une recherche bibliographique et/ou un retour d’expérience s’ils sont possibles. Dans ce cadre s’inscrit notre travail qui visent à évaluer la satisfaction des étudiants de 4ème année en Médecine Dentaire après une séance de simulation. Matériels et méthodes Nous nous sommes proposés d’élaborer un questionnaire de satisfaction afin d’évaluer l’apprentissage par simulation : jeu de rôle centré sur le thème « l’examen clinique sur patient » selon le modèle de Kirkpatrick. La première partie du questionnaire est une échelle de Likert (4 points) de 7 propositions visant à évaluer l’organisation de la séance, l’intérêt scientifique, la valeur pédagogique, le déroulement de la séance et l’appréciation générale. La deuxième partie est faite de questions ouvertes. Des séances de simulation ont été animées et 36 apprenants y ont assisté. Résultats Les étudiants étaient « satisfaits » ou « très satisfaits » dans 80.5% des cas concernant l’organisation, 97.2% pour l’intérêt scientifique, 88.9% pour la valeur pédagogique, 94.45% pour le déroulement de la séance, et 97.2% pour l’appréciation générale. Conclusion L’analyse des résultats a montré une satisfaction globale des étudiants, ceci incite à utiliser d’avantage la simulation comme moyen d’apprentissage. Ce questionnaire pourrait être validé à une plus grande échelle lors des séances de simulation qui se dérouleront ultérieurement.
Le Forum mondial sur l’éducation, tenu en mai 2015 à Incheon sous l’égide de l’UNESCO et ses partenaires, s’est conclu par la Déclaration d’Incheon pour l’Éducation 2030, un engagement historique de transformer la vie grâce à une nouvelle vision de l’éducation et à des actions courageuses et innovantes pour la réaliser. Le Cadre d’action Éducation 2030, qui établit cette nouvelle vision de l’éducation pour les 15 années à venir, a été adopté par plus de 180 états membres de l’UNESCO. Quatre ans plus tard, à la 9e Réunion mondiale de la Consultation collective des ONG pour Éducation 2030 (CCONG-Éducation 2030), qui s’est tenue en Tunisie en 2019, les organisations participantes ont affirmé que le monde est confronté à une crise éducative, causée par un manque de volonté politique, une faible priorisation de l’éducation et un financement insuffisant. De plus, elles ont constaté une tendance croissante à la commercialisation de l’éducation, ce qui contribue à creuser davantage les inégalités. Les systèmes éducatifs mondiaux ne semblaient pas respecter l’engagement pris dans le programme Éducation 2030. Le ministre de l’Éducation de la Tunisie d’alors avait, à la même occasion, souligné que la plupart des pays n’avancent pas suffisamment pour atteindre les objectifs fixés pour 2030. Il a appelé à une reconnaissance de l’importance stratégique de l’éducation pour toutes les nations et a encouragé la société civile à jouer un rôle majeur dans la mobilisation pour y parvenir.