Chères et chers collègues, partenaires, participantes et participants,
Au nom des membres du comité de pilotage, du comité d’organisation et du comité scientifique, je vous souhaite la bienvenue à cette 4 e édition du Forum citoyen international de l’éducation qui aura lieu à Sousse en (Tunisie) du 19 au 21 avril 2024 dont la thématique porte sur Les défis de la formation des enseignants et de leur insertion professionnelle : approches comparatives.
Thématique de grande envergure, d’actualité et d’une importance capitale pour l’avenir des individus, des communautés, des collectivités, des états et des nations, elle touche, tout aussi bien, les acteurs de l’éducation, le monde scientifique et universitaire, que les gouvernements et toute la société civile. Si ce thème est devenu central, c’est en raison des préoccupations et des inquiétudes que fait peser l’état actuel de l’éducation, de l’apprentissage et de l’apprenant sur la mission, la visée et le sens de tous les systèmes éducatifs. Il apparaît évident que les politiques et les stratégies actionnées jusqu’ici n’ont pas donné leur plein potentiel dans un grand nombre de pays. Les orientations, la qualité de la formation, la pertinence des programmes, la réussite éducative et l’intégration sociale, en étant intrinsèquement liées, sont questionnées avec force et ardeur. Elles exigent un changement pour la mise en œuvre de dispositifs structurés, de services d’aide, de soutien et d’accompagnement adéquats à tous les ordres et tous les niveaux, du préscolaire à l’université. Elles induisent souvent la nécessité d’une réflexion sur les fondements même des systèmes en place et sur l’appropriation de nouvelles connaissances à l’épreuve des expériences tirées de la crise sanitaire de la Covid-19 qui affecte les modèles politiques, socioéconomiques, environnementaux et éducatifs en œuvre. Il n’y a de développement politique, économique, social, culturel et environnemental que s’il y a des systèmes éducatifs qui soient articulés, irrigués par les activités de recherche, évalués, analysés et ajustés et à l’écoute des besoins des citoyens.
Il est donc indéniable qu’un Forum citoyen international de l’éducation qui se tient en Tunisie alliant réflexion, analyse, recherche, innovation et partenariat université-entreprise-collectivité a une place prépondérante dans les mouvements de controverse et les activités d’échanges, de conversation et de recommandations. Une confrontation d’idées et de pratiques menées par des experts internationaux et nationaux, des décideurs, des intervenants de l’éducation et des acteurs de la société civile est une opportunité pour faire une introspection approfondie de l’état de l’éducation, examiner des stratégies et explorer des pistes de solution et d’action. Ce forum permettra de mettre en place une interface entre chercheurs et acteurs de l’éducation, les confronter aux questions, aux attentes, aux réalités vécues par les acteurs du terrain (gestionnaires, enseignants, professionnels, acteurs socioéconomiques, citoyens) et mieux diffuser les résultats des activités de recherche et d’expériences. Ainsi, plus qu’un congrès, ce forum est aussi une véritable plate-forme de rencontres, d’exposition, d’échange et de débats entre le monde scientifique et la société civile.
Le Comité scientifique tient à vous remercier pour vos contributions scientifiques et citoyennes et votre implication à nos côtés.
Les membres du comité de pilotage et du comité d’organisation ainsi que les représentants d’institutions et les participants vous attendent avec joie.
Je vous remercie d’avance pour votre participation à cette troisième édition du Forum citoyen international de l’éducation et bienvenue parmi nous.

 Le Forum mondial sur l’éducation, tenu en mai 2015 à Incheon sous l’égide de l’UNESCO et ses partenaires, s’est conclu par la Déclaration d’Incheon pour l’Éducation 2030, un engagement historique de transformer la vie grâce à une nouvelle vision de l’éducation et à des actions courageuses et innovantes pour la réaliser. Le Cadre d’action Éducation 2030, qui établit cette nouvelle vision de l’éducation pour les 15 années à venir, a été adopté par plus de 180 états membres de l’UNESCO. Quatre ans plus tard, à la 9e Réunion mondiale de la Consultation collective des ONG pour Éducation 2030 (CCONG-Éducation 2030), qui s’est tenue en Tunisie en 2019, les organisations participantes ont affirmé que le monde est confronté à une crise éducative, causée par un manque de volonté politique, une faible priorisation de l’éducation et un financement insuffisant. De plus, elles ont constaté une tendance croissante à la commercialisation de l’éducation, ce qui contribue à creuser davantage les inégalités. Les systèmes éducatifs mondiaux ne semblaient pas respecter l’engagement pris dans le programme Éducation 2030. Le ministre de l’Éducation de la Tunisie d’alors avait, à la même occasion, souligné que la plupart des pays n’avancent pas suffisamment pour atteindre les objectifs fixés pour 2030. Il a appelé à une reconnaissance de l’importance stratégique de l’éducation pour toutes les nations et a encouragé la société civile à jouer un rôle majeur dans la mobilisation pour y parvenir.
Le Forum mondial sur l’éducation, tenu en mai 2015 à Incheon sous l’égide de l’UNESCO et ses partenaires, s’est conclu par la Déclaration d’Incheon pour l’Éducation 2030, un engagement historique de transformer la vie grâce à une nouvelle vision de l’éducation et à des actions courageuses et innovantes pour la réaliser. Le Cadre d’action Éducation 2030, qui établit cette nouvelle vision de l’éducation pour les 15 années à venir, a été adopté par plus de 180 états membres de l’UNESCO. Quatre ans plus tard, à la 9e Réunion mondiale de la Consultation collective des ONG pour Éducation 2030 (CCONG-Éducation 2030), qui s’est tenue en Tunisie en 2019, les organisations participantes ont affirmé que le monde est confronté à une crise éducative, causée par un manque de volonté politique, une faible priorisation de l’éducation et un financement insuffisant. De plus, elles ont constaté une tendance croissante à la commercialisation de l’éducation, ce qui contribue à creuser davantage les inégalités. Les systèmes éducatifs mondiaux ne semblaient pas respecter l’engagement pris dans le programme Éducation 2030. Le ministre de l’Éducation de la Tunisie d’alors avait, à la même occasion, souligné que la plupart des pays n’avancent pas suffisamment pour atteindre les objectifs fixés pour 2030. Il a appelé à une reconnaissance de l’importance stratégique de l’éducation pour toutes les nations et a encouragé la société civile à jouer un rôle majeur dans la mobilisation pour y parvenir.