 
            Adel Alimi
Professeur Adel M. Alimi
Co-président du comité scientifique du colloque international 
« L’intelligence artificielle pour une transition numérique et durable  (AIDIST2026) »
dans le cadre de la 5ᵉ édition du Forum Citoyen International de l’Éducation et de la Recherche Interdisciplinaire (FCIERI)
Biographie
Le Professeur Adel M. Alimi est une figure majeure de la recherche en intelligence artificielle en Tunisie. Il est professeur au département de Génie informatique et Mathématiques appliquées de l’École nationale d’ingénieurs de Sfax (ENIS) et fondateur du laboratoire ReGIM (Research Groups in Intelligent Machines), l’un des pôles de recherche les plus dynamiques du pays dans le domaine des systèmes intelligents.
Ses travaux portent sur des thématiques clés telles que l’apprentissage automatique, les réseaux de neurones, les systèmes intelligents hybrides, le traitement du signal et de l’image, ainsi que la reconnaissance des formes et la vision par ordinateur. Il a formé et dirigé un grand nombre de chercheurs et de doctorants, tout en coordonnant plus d’une trentaine de projets internationaux (Erasmus, AUF, Tempus, Interreg, etc.). Auteur de plusieurs centaines de publications scientifiques et titulaire de plusieurs brevets, il a contribué à des avancées significatives dans des domaines appliqués tels que la santé, le patrimoine et le transport intelligent.
Membre senior de l’IEEE, il a reçu plusieurs distinctions prestigieuses, dont le Prix présidentiel tunisien de la recherche (2010) et le Prix IEEE Région 8 (2019). Il a également présidé ou co-présidé de nombreuses conférences internationales de premier plan (IEEE, IAPR, INNS). Par son expertise et son engagement, le Professeur Alimi contribue activement au rayonnement scientifique de l’université tunisienne et au renforcement de la coopération internationale en intelligence artificielle.

 Le Forum mondial sur l’éducation, tenu en mai 2015 à Incheon sous l’égide de l’UNESCO et ses partenaires, s’est conclu par la Déclaration d’Incheon pour l’Éducation 2030, un engagement historique de transformer la vie grâce à une nouvelle vision de l’éducation et à des actions courageuses et innovantes pour la réaliser. Le Cadre d’action Éducation 2030, qui établit cette nouvelle vision de l’éducation pour les 15 années à venir, a été adopté par plus de 180 états membres de l’UNESCO. Quatre ans plus tard, à la 9e Réunion mondiale de la Consultation collective des ONG pour Éducation 2030 (CCONG-Éducation 2030), qui s’est tenue en Tunisie en 2019, les organisations participantes ont affirmé que le monde est confronté à une crise éducative, causée par un manque de volonté politique, une faible priorisation de l’éducation et un financement insuffisant. De plus, elles ont constaté une tendance croissante à la commercialisation de l’éducation, ce qui contribue à creuser davantage les inégalités. Les systèmes éducatifs mondiaux ne semblaient pas respecter l’engagement pris dans le programme Éducation 2030. Le ministre de l’Éducation de la Tunisie d’alors avait, à la même occasion, souligné que la plupart des pays n’avancent pas suffisamment pour atteindre les objectifs fixés pour 2030. Il a appelé à une reconnaissance de l’importance stratégique de l’éducation pour toutes les nations et a encouragé la société civile à jouer un rôle majeur dans la mobilisation pour y parvenir.
Le Forum mondial sur l’éducation, tenu en mai 2015 à Incheon sous l’égide de l’UNESCO et ses partenaires, s’est conclu par la Déclaration d’Incheon pour l’Éducation 2030, un engagement historique de transformer la vie grâce à une nouvelle vision de l’éducation et à des actions courageuses et innovantes pour la réaliser. Le Cadre d’action Éducation 2030, qui établit cette nouvelle vision de l’éducation pour les 15 années à venir, a été adopté par plus de 180 états membres de l’UNESCO. Quatre ans plus tard, à la 9e Réunion mondiale de la Consultation collective des ONG pour Éducation 2030 (CCONG-Éducation 2030), qui s’est tenue en Tunisie en 2019, les organisations participantes ont affirmé que le monde est confronté à une crise éducative, causée par un manque de volonté politique, une faible priorisation de l’éducation et un financement insuffisant. De plus, elles ont constaté une tendance croissante à la commercialisation de l’éducation, ce qui contribue à creuser davantage les inégalités. Les systèmes éducatifs mondiaux ne semblaient pas respecter l’engagement pris dans le programme Éducation 2030. Le ministre de l’Éducation de la Tunisie d’alors avait, à la même occasion, souligné que la plupart des pays n’avancent pas suffisamment pour atteindre les objectifs fixés pour 2030. Il a appelé à une reconnaissance de l’importance stratégique de l’éducation pour toutes les nations et a encouragé la société civile à jouer un rôle majeur dans la mobilisation pour y parvenir.