Apport de la recherche-action à la formation initiale des aspirants à la profession d'enseignants dans le domaine de l’éducation préscolaire
Les statistiques générales de la Direction de l’Enfance et du Ministère de l’Education en Tunisie mentionnent jusqu’à nos jours un pourcentage élevé d’animateurs et d’instituteurs non spécialistes, dans les institutions préscolaires et dans les classes préparatoires des écoles primaires, avec des variations d’un gouvernorat à un autre. Plusieurs gouvernorats tels que Sfax ont organisé des sessions de formation initiale et de préparation à l’emploi dans le domaine de l’éducation préscolaire. Cette communication vise donc à présenter quelques recherches-actions que nous avons encadrées en partenariat avec plusieurs ministères (Femme et Enfance, Education et Enseignement, Formation Professionnelle et Emploi, Enseignement Supérieur et Recherche Scientifique), et plus particulièrement celle relative au projet servant à la préparation de jeunes diplômés à l’emploi dans le domaine de l’éducation préscolaire de façon générale et en année préparatoire de façon particulière. La session de formation s’est déroulée pendant 9 mois et a concerné 60 sélectionnés parmi 163 candidats de 8 gouvernorats du sud tunisien. Ceci reflète un apport politique de ces actions de formation initiale. L’intérêt acquis de ces actions n’était pas tant de donner un diplôme de plus pour retarder le chômage que d’offrir plus de chances aux diplômés de l’université qui n’arrivent pas à travailler dans un domaine relevant de leur spécialité d’origine pour s’intégrer dans d’autres domaines tels que celui de l’animation de l’enfance, du travail socio-éducatif et de l’enseignement dans les classes préparatoires des écoles primaires sous des contraintes éducatives, économiques, sociales, culturelles et familiales en rapide mutation en Tunisie en comparaison avec d’autres pays arabes et occidentaux.