5ᵉ Édition du Forum Citoyen International de l’Éducation et de la Recherche Interdisciplinaire (FCIERI 2026)

« Tourisme durable, IA et patrimoines culturels : valoriser les savoir-faire pour réinventer les expériences et les dynamiques touristiques de demain »

Tunis – Gammarth-Hotel Verdi (Tunisie) | 29-30 octobre 2026

Lien de soumission des communications :

Participez. Diffusez. Mobilisez !  Territoires vivants, tourisme intelligent

 

Argumentaire du colloque:

Dans un monde traversé par des crises systémiques – climatiques, sanitaires, économiques, géopolitiques – le tourisme, loin d’être un secteur marginal, se révèle être un reflet des défis et paradoxes contemporains. À la croisée des enjeux environnementaux, sociaux et culturels, il met en évidence à la fois les vulnérabilités des territoires et leur capacité à se réinventer.

Pilier majeur des économies locales et moteur d’échanges culturels, le tourisme représentait avant la pandémie près de 10 % du PIB mondial, soutenant des millions d’emplois dans l’hôtellerie, la culture, l’agriculture, l’artisanat ou l’événementiel. Toutefois, la crise sanitaire, les dérèglements climatiques et les tensions géopolitiques ont mis en lumière les limites d’un modèle fondé sur la croissance illimitée, les flux massifs et la standardisation des expériences. Les effets s’observent autant dans la précarisation des emplois que dans la pression accrue sur les écosystèmes, l’épuisement des ressources naturelles ou la perte de biodiversité.

Face à ces défis, une question centrale se pose : Comment les territoires touristiques  peuvent-ils réinventer leurs modèles en intégrant durabilité écologique, innovations numériques (IA, data, technologies immersives) et valorisation des patrimoines vivants, afin de construire des expériences responsables, intelligentes et ancrées dans les savoir-faire locaux ?

Au‑delà des flux et des performances quantitatives, se pose la question fondamentale du sens même du tourisme patrimonial : à qui s’adresse réellement le produit culturel et patrimonial ? Que signifie visiter un site, un musée ou un paysage culturel lorsque la découverte se réduit parfois à une traversée rapide, intégrée à des circuits standardisés où l’on survole plutôt qu’on ne comprend et apprécie véritablement ? La domination du tourisme balnéaire et du modèle « all inclusive », en limitant l’ouverture du visiteur au territoire, à ses populations et à ses patrimoines, remet profondément en question la capacité du tourisme à jouer son rôle de médiation culturelle et de rencontre des sociétés. L’enjeu dépasse ainsi l’attractivité ou le nombre de nuitées : il réside dans la qualité de l’expérience, la transmission du sens et la capacité des territoires à susciter l’envie de retour, la fidélisation et l’appropriation culturelle durable. Pour répondre à ces défis, il devient nécessaire de développer des pratiques de tourisme expérientiel, de médiation renforcée et de valorisation active des communautés locales, afin que chaque visite ne soit pas seulement un passage, mais une rencontre véritable avec le patrimoine vivant.

En 2024, l’OMT a estimé à environ 1,4 milliard le nombre d’arrivées internationales, marquant un rebond significatif du tourisme mondial, encore légèrement inférieur aux niveaux d’avant-crise. Ce constat, combiné à l’essor de pratiques controversées (greenwashing, labels peu crédibles, marketing vert), confirme la nécessité d’une transformation structurelle des modèles touristiques afin d’encadrer de manière appropriée les flux de visiteurs, de valoriser les savoir-faire locaux et de garantir la durabilité des territoires.

Les technologies numériques – plateformes collaboratives, algorithmes prédictifs, intelligence artificielle – transforment en profondeur les chaînes de valeur et les interactions entre producteurs et visiteurs. Elles offrent des opportunités inédites (gestion intelligente des flux, préservation par les données, médiation augmentée), mais présentent également des risques de déconnexion entre visiteurs et milieux de vie, d’uniformisation des offres et d’extractivisme culturel.

Dans ce contexte, la durabilité s’est progressivement imposée comme un paradigme central, depuis la Déclaration de Manille (1980) jusqu’aux Objectifs du Développement durable (2015). Pourtant, sa mise en œuvre reste inégale et souvent déconnectée des réalités locales. Les initiatives émergentes – tourismes communautaire et rural, valorisation des circuits courts, renaissance de savoir-faire traditionnels, gestion participative des patrimoines, tourisme de santé, sports de pleine nature – démontrent cependant qu’un tourisme plus résilient, plus équitable et plus ancré est non seulement possible, mais nécessaire.

Partout dans l’espace francophone, du Québec à la Tunisie en passant par la France et l’Afrique du Nord, des expériences innovantes se multiplient. Elles mettent en lumière le rôle crucial des agricultures locales, des artisans, des acteurs culturels, des communautés autochtones et des jeunes entrepreneurs dans la régénération des territoires et la réinvention de l’hospitalité.

Pour explorer les dimensions essentielles de la réinvention des modèles touristiques, il convient de s’interroger sur les enjeux suivants : comment repenser les modèles touristiques pour qu’ils intègrent durabilité, inclusion et transformation intelligente ? Comment dépasser les logiques de flux et de consommation rapide ? Comment favoriser un usage responsable des technologies numériques pour un tourisme durable ? Comment discerner les véritables opportunités des mirages du marketing vert ou de la « smartification » à outrance ? Comment réenchanter l’expérience touristique à partir des ressources locales, des mémoires partagées et des savoirs ancrés ? Comment imaginer un tourisme qui, plutôt que de transformer les lieux en vitrines standardisées, les révèle dans leur singularité et leur complexité ?

Pour y répondre, ce colloque, résolument interdisciplinaire et ambitieux, entend ouvrir un espace de réflexion scientifique et citoyenne entre chercheurs, professionnels, étudiants et acteurs communautaires du Nord et du Sud. Il invite à explorer des voies alternatives – un tourisme plus humain, plus intelligent, plus respectueux – où l’arrière-pays, les agricultures durables, l’artisanat, les patrimoines  et les technologies responsables deviennent les piliers d’une nouvelle manière d’habiter et de parcourir le monde.

Axes de réflexion

Axe 1. Repenser le tourisme à l’ère des transitions : diversifier les pratiques et renouveler les imaginaires

Objectif

Explorer les mutations du tourisme face aux transitions écologiques, numériques, sociales, énergétiques et culturelles.

Descriptif

 

Cet axe examine la transformation des pratiques touristiques dans un contexte de mutations systémiques, marqué par des transitions écologiques, numériques, sociales, énergétiques et culturelles. Il interroge les limites du modèle de masse — hypermobilité, concentration spatiale, pressions environnementales et dépendances structurelles — et analyse les alternatives capables de renouveler les pratiques, les imaginaires et les modèles économiques du voyage.

L’enjeu est de passer d’une logique de flux à une logique de régénération, en plaçant l’authenticité, l’expérience, la sobriété, l’inclusion sociale et l’ancrage territorial au cœur des stratégies touristiques. Cette transition s’appuie sur une diversification croissante des formes de tourisme : tourisme sportif et de plein air, écotourisme, tourisme de bien-être, activités de nature, expériences communautaires, tourisme éducatif, scientifique et académique, mobilité liée aux congrès et aux rencontres professionnelles (MICE), ainsi que les nouveaux développements du tourisme de santé.

Elle implique également une relocalisation des pratiques, une valorisation des espaces ruraux, une meilleure adaptation aux crises climatiques, sanitaires et énergétiques, ainsi qu’une implication accrue des communautés locales dans la co-construction de l’offre.

Cet axe explore ainsi les conditions d’émergence de formes de tourisme plus responsables, inclusives et résilientes, répondant à des attentes nouvelles de voyageurs en quête de sens, et intégrant les enjeux sociaux, culturels, environnementaux et économiques.

Sous-thèmes :

  • Résilience territoriale face aux crises climatiques et sanitaires
  • Transitions systémiques et relocalisation du tourisme
  • Mobilités douces, proximité et neutralité carbone
  • Tourisme rural durable : régénérer les territoires et préserver les cultures locales
  • Gestion durable des ressources et infrastructures touristiques
  • Sports, loisirs actifs et activités de plein air

Axe 2. Territoires durables et économie circulaire : vers un tourisme intégré et régénératif

Objectif

Examiner le rôle du tourisme dans la régénération des territoires et la durabilité des ressources.

Descriptif

 

Cet axe analyse le rôle du tourisme dans la régénération des territoires, la préservation des ressources et la construction de modèles durables face aux transitions écologiques et sociales. Il étudie la façon dont les pratiques touristiques peuvent soutenir — ou au contraire fragiliser — les dynamiques locales, en mobilisant les approches régénératives, l’économie circulaire et les stratégies territoriales de long terme.

L’accent est mis sur la gouvernance locale, la participation citoyenne, la circularité des matériaux, des services et des infrastructures, ainsi que la gestion durable des paysages et des écosystèmes, conçus comme piliers de la résilience territoriale. Les infrastructures culturelles, sportives et récréatives y sont pensées comme des biens communs favorisant l’inclusion des habitants et des visiteurs.

L’axe inclut également la valorisation des patrimoines vivants, des savoir-faire locaux, le développement de l’hospitalité durable et la mise en place d’indicateurs d’impact permettant de mesurer les retombées sociales, culturelles et écologiques du tourisme. Il interroge enfin l’articulation entre attractivité touristique et qualité de vie, dans une perspective de justice environnementale et de bien-être territorial.

Cet axe envisage ainsi le tourisme comme un levier d’innovation, de durabilité et de transition circulaire au service des communautés locales.

Sous-thèmes

  • Circularité et durabilité des ressources
  • Valorisation des produits locaux et des savoir-faire
  • Espaces naturels et tourisme durable
  • Infrastructures culturelles, sportives et récréatives
  • Politiques publiques et gouvernance territoriale
  • Hospitalité durable et indicateurs d’impact

Axe 3. Histoire, mémoire et musées : patrimoines vivants au service d’un tourisme durable et responsable

Objectif

Valoriser les patrimoines historiques, matériels et immatériels pour un tourisme durable et responsable.

Descriptif

Dans un contexte de transitions écologiques, numériques et sociétales, les patrimoines historiques et immatériels — monuments, sites archéologiques, musées, archives, paysages culturels, savoir-faire et traditions vivantes — sont des ressources clés pour construire un tourisme durable, authentique et ancré dans les territoires. Ces héritages, parfois contestés, permettent de créer des expériences sensibles et intelligentes, renforçant le lien entre visiteurs, habitants et lieux.

Les musées, centres d’interprétation et institutions patrimoniales réinventent la médiation culturelle en intégrant technologies immersives, nouvelles narrations et participation citoyenne. Ces espaces favorisent la co-construction des savoirs, valorisent les mémoires silencées et proposent des expériences respectueuses des cultures et des écosystèmes.

Cet axe interroge également la manière dont les sociétés produisent, transmettent et réinterprètent leurs patrimoines : récits historiques, mémoires traumatiques, migrations, résistances et luttes sociales. Il invite chercheurs et acteurs du patrimoine à réfléchir à comment ces héritages peuvent nourrir un tourisme éthique, inclusif et durable.

Les initiatives citoyennes de sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel sont encouragées, pour créer des synergies entre communautés, institutions et chercheurs et faire des patrimoines vivants des leviers d’un tourisme responsable et porteur de sens.

Une attention particulière est accordée à la qualité de la médiation patrimoniale et scientifique : les sites et musées sont largement visibles, mais sont-ils réellement audibles ? Le message transmis est-il à la hauteur de la richesse des patrimoines ? Ce questionnement souligne l’importance du lien entre université, recherche et infrastructure culturelle, ainsi que la responsabilité scientifique dans la transmission des savoirs à des publics pluriels, locaux et internationaux.

La structuration de circuits patrimoniaux multi-échelles — à l’échelle d’une ville, d’une micro-région ou d’une macro-région — intégrant les dimensions historique, archéologique, géographique et culturelle constitue un enjeu majeur. L’objectif est de lutter contre la folklorisation appauvrissante et de rendre les sites et musées attractifs par la qualité de leurs contenus, de leurs récits et de leurs dispositifs de médiation.

Sous-thèmes :

  • Gestion durable et conservation des sites patrimoniaux 
  • Technologies immersives et médiation patrimoniale 
  • Mémoire, identité et narration historique 
  • Participation citoyenne et engagement communautaire 
  • Transitions décoloniales et écologiques dans le tourisme patrimonial 
  • Valorisation des savoir-faire et patrimoines vivants
Axe 4. Innovation numérique et durabilité : l’IA, la data et les technologies au service d’un tourisme responsable

Objectif

Intégrer l’IA, la data et les technologies immersives dans un tourisme durable et territorialement ancré.

Descriptif

Cet axe explore l’intégration de l’intelligence artificielle, du big data et des technologies immersives dans la transition du tourisme vers un modèle durable, sobre et équitable. Ces outils numériques offrent un potentiel considérable pour optimiser la gestion des flux, réduire l’empreinte carbone des mobilités, personnaliser l’expérience des visiteurs et renforcer la résilience des territoires, tout en valorisant les savoirs et patrimoines locaux à travers de nouveaux récits augmentés.

Cet axe attire non seulement les professionnels du tourisme et de la durabilité, mais également les informaticiens, data scientists et spécialistes des technologies immersives, soulignant ainsi son caractère interdisciplinaire et ouvert à la collaboration entre sciences numériques et sciences du territoire.

L’enjeu consiste à penser une intégration critique et éthique des innovations numériques au service d’un tourisme responsable et territorialement ancré. Il s’agit de définir des formes de régulation et de gouvernance adaptées aux usages technologiques, de construire des indicateurs pertinents pour évaluer leur impact environnemental, social et territorial, de concevoir des expériences numériques immersives offrant des alternatives aux mobilités carbonées sans déshumaniser le voyage, et d’explorer l’usage de l’intelligence artificielle pour enrichir la valorisation du patrimoine, des musées et des sites archéologiques.

L’intégration de l’intelligence artificielle dans la médiation patrimoniale soulève également des enjeux scientifiques et éthiques majeurs. Si l’IA constitue un outil puissant de valorisation, de visibilité et de diffusion des patrimoines, son efficacité dépend fondamentalement de la qualité, de la fiabilité et de la validation scientifique des données qu’elle mobilise. Le défi n’est donc pas uniquement technologique, mais épistémologique : il s’agit de garantir que les contenus historiques, archéologiques, anthropologiques et culturels reposent sur des bases scientifiques rigoureuses, afin d’éviter toute simplification excessive, déformation ou instrumentalisation du patrimoine. Ce qui importe n’est pas seulement le moyen, mais le moyen et la qualité du contenu.

Cet axe interroge également les conditions d’un numérique au service de la sobriété écologique, de la justice territoriale et de la souveraineté technologique. Il examine la conception d’expériences numériques inclusives et accessibles, la participation citoyenne dans la co-construction des dispositifs et la régulation d’un écosystème numérique dominé par les grandes plateformes internationales.

En mobilisant l’intelligence collective, les données numériques et les récits immersifs, cet axe propose d’explorer les stratégies territoriales de résilience, l’optimisation écoresponsable des infrastructures et des mobilités, ainsi que les enjeux d’éthique et de justice technologique liés au tourisme durable.

Sous-thèmes :

  • Tourisme prédictif et résilience climatique 
  • Technologies immersives et médiation du patrimoine 
  • Optimisation écoresponsable des mobilités et des ressources 
  • Éco-indicateurs et pilotage numérique 
  • Éthique numérique et justice technologique 
  • Gouvernance numérique et participation citoyenne
Axe 5. Compétences, métiers et formation pour un tourisme durable

Objectif

Développer les compétences et pratiques professionnelles adaptées aux transitions écologiques et numériques du secteur.

Descriptif

Dans un monde en transition, le développement d’un tourisme durable et innovant nécessite une réflexion profonde sur les compétences, les métiers et les pratiques professionnelles qui le sous-tendent. Cet axe interroge donc les compétences clés à développer pour accompagner les mutations écologiques et numériques du secteur.

Il explore comment les systèmes éducatifs, universités, instituts de tourisme, départements d’histoire et de patrimoine, écoles professionnelles et associations peuvent co-construire des parcours de formation adaptés aux enjeux contemporains. La problématique centrale concerne l’articulation entre formations, métiers, tourisme durable et citoyenneté : comment préparer des acteurs capables de combiner expertise professionnelle, conscience écologique, sensibilité patrimoniale et culturelle, et engagement citoyen dans des pratiques touristiques responsables et durables ?

L’éducation est envisagée comme un continuum incluant la formation des professionnels et étudiants, mais également la sensibilisation des populations et des touristes. Il s’agit de développer des parcours éducatifs qui favorisent à la fois l’apprentissage expérientiel, l’acquisition de compétences techniques et patrimoniales, et l’engagement citoyen. Le tourisme devient ainsi un laboratoire vivant pour l’intelligence collective, où la coopération entre institutions, entreprises, universités et citoyens est essentielle pour la co-construction de savoirs partagés et responsables.

L’interdisciplinarité est au cœur de cet axe : formateurs en tourisme, formateurs en métiers verts et durables, historiens, archéologues, muséologues, gestionnaires de patrimoine, sociologues, spécialistes des technologies immersives, professionnels de l’architecture et de l’urbanisme, experts en développement durable et acteurs associatifs sont invités à réfléchir ensemble. Cette collaboration vise à former des professionnels polyvalents, capables de répondre aux défis des territoires tout en valorisant les patrimoines matériels et immatériels, la mémoire collective et l’expérience citoyenne.

L’axe met également l’accent sur l’innovation pédagogique et les technologies, non pas seulement pour la médiation numérique (déjà traitée dans l’axe sur IA et patrimoine), mais pour :

  • renforcer la formation professionnelle aux métiers émergents,

     

  • favoriser la co-construction des savoirs,

     

  • promouvoir des parcours modulables et inclusifs adaptés aux transitions écologiques et numériques.

Sous-thèmes :

  • Compétences et métiers pour un tourisme durable (métiers émergents, inclusion des jeunes et populations rurales) 
  • Innovation pédagogique et technologies au service de la formation 
  • Interdisciplinarité et intelligence collective 
  • Citoyenneté et sensibilisation au tourisme responsable 
  • Patrimoines appliqués et compétences professionnelles territoriales 
  • Formation continue et adaptation aux transitions

 

Modalités de soumission

Soumission des contributions
Les auteurs sont invités à soumettre un résumé de 500 mots exposant leur problématique, leur méthodologie et leurs résultats attendus.

Lien de soumission : [Insérer le lien ici]

Calendrier à retenir

21 décembre 2025
Diffusion de l’appel à contributions
31 janvier 2026
Date limite pour la soumission des résumés
31 mars 2026
Notification aux auteurs
1er avril 2026
Ouverture des inscriptions des conférenciers
30 mai 2026
Clôture des inscriptions des conférenciers
15 juin 2026
Diffusion du programme
* Dates susceptibles d’être modifiées

Appel à contributions

Ce symposium invite les experts, les chercheurs, les praticiens, les acteurs de la société civile, les associations à explorer les grands enjeux de l’enseignement et la formation techniques et professionnels face aux défis de demain en partageant leurs réflexions et en proposant des solutions innovantes.

Il vise à favoriser une approche interdisciplinaire en accueillant des contributions issues de diverses disciplines et en lien avec les axes et thématiques du symposium, afin de mieux préparer les systèmes de formation à un monde en constante mutation, toujours plus complexe et interconnecté.

Les contributions peuvent prendre différentes formes : affiche, présentations académiques, d’études de cas, tables rondes, de retours d’expériences, témoignages de pratiques.

Critères d’admissibilité

  •  Les propositions doivent être déposées via le formulaire électronique en ligne. Les contributions envoyées par courrier électronique ne seront pas acceptées.
  •  La création d’un compte est indispensable pour la soumission
  • Une personne ne peut soumettre plus de deux propositions en tant que premier-ère auteur-rice.
  • Les étudiants ne peuvent soumettre plus d’une proposition en tant que premier-ère auteur-rice.

Critères d’évaluation

 

Pour les communications individuelles et affiches :
  • Adéquation avec la problématique de l’axe et importance du sujet / question / problème de recherche

     

  • Clarté de la problématique

     

  • Clarté de la méthodologie

     

  • Conception de la recherche (pour les études empiriques) : questions, sources de données, procédures de collecte et d’analyse

     

  • Cadre théorique ou conceptuel, y compris intégration dans la littérature scientifique

     

  • Clarté et structure de la proposition

     

Pour les tables rondes :
  • Nom des présentateur-rice-s
  • Clarté du thème et du résumé

  • Adéquation avec la problématique de l’axe

  • Adoption d’une approche comparative

  • Temps alloué à chaque présentateur-rice

  • Horaire indiquant la période de participation du public
Pour les témoignages :
  • Adéquation avec la problématique de l’axe et importance du sujet

  • Clarté de la problématique

  • Clarté et structure de la proposition

Publication et projet éditorial

  • Les résumés de communication, d’affiche et de table ronde seront publiés sur le site du forum. Il est donc recommandé de soigner particulièrement la rédaction des résumés.

  • Projet éditorial : Un ouvrage collectif sera publié sur sélection des articles complets par le comité d’édition. Les auteurs dont les travaux sont retenus seront contactés pour soumettre leur article complet selon les normes éditoriales définies par le comité.