Description de l’axe
L’émergence du concept de l’ATAWADAC (Any Time Any Where Any Device Any Content), qui stipule la démocratisation du savoir et la libre gestion des apprentissages selon la convenance des apprenants, a remis en question la pertinence de la profession enseignante dans un monde régi par les progrès technologiques. De plus, l’avènement des réseaux sociaux a encouragé l’apprentissage informel. Face à la révolution numérique qui sidère les jeunes et stimule leur curiosité, l’enseignant ne peut ignorer son impact sur la progression du savoir et la dynamisation de la classe. Pour réussir sa mission il devra développer des compétences numériques lui permettant de gérer les classes aussi bien présentielles que virtuelles. Dans quelle mesure la formation initiale et continue contribue-t-elle au développement de compétences numériques, requises pour le bon déroulement des enseignements ? Face à la panoplie des ressources éducatives libres, comment orienter l’apprenant vers les sources d’information fiables ? Comment susciter la collaboration entre apprenants dans différents contextes d’apprentissage ? Comment adapter les pratiques pédagogiques au bénéfice d’un apprentissage de qualité ? Comment profiter des dispositifs numériques pour surpasser les contraintes spatio-temporelles ? Comment utiliser les outils numériques pour assurer un enseignement inclusif ? Comment l’école continuera à attirer les apprenants face à la multitude de plateformes qui offrent des cours attrayants et accessibles pour tous ?
Cet axe mettra l’emphase sur les avantages et les inconvénients de l’utilisation du numérique en classe. Il apportera un éclairage sur les pistes d’action à emprunter et les moyens à déployer en vue d’une utilisation en faveur des apprentissages.
Thématiques de l’axe
- La technopédagogie et les approches innovantes en classe
- L’accompagnement des apprenants dans les différents dispositifs d’apprentissage
- Les modalités d’enseignement : présentiel, distanciel, hybridité et comodalité
- La planification de l’enseignement selon les différentes modalités
- Les enjeux et les défis de l’utilisation du numérique

 Le Forum mondial sur l’éducation, tenu en mai 2015 à Incheon sous l’égide de l’UNESCO et ses partenaires, s’est conclu par la Déclaration d’Incheon pour l’Éducation 2030, un engagement historique de transformer la vie grâce à une nouvelle vision de l’éducation et à des actions courageuses et innovantes pour la réaliser. Le Cadre d’action Éducation 2030, qui établit cette nouvelle vision de l’éducation pour les 15 années à venir, a été adopté par plus de 180 états membres de l’UNESCO. Quatre ans plus tard, à la 9e Réunion mondiale de la Consultation collective des ONG pour Éducation 2030 (CCONG-Éducation 2030), qui s’est tenue en Tunisie en 2019, les organisations participantes ont affirmé que le monde est confronté à une crise éducative, causée par un manque de volonté politique, une faible priorisation de l’éducation et un financement insuffisant. De plus, elles ont constaté une tendance croissante à la commercialisation de l’éducation, ce qui contribue à creuser davantage les inégalités. Les systèmes éducatifs mondiaux ne semblaient pas respecter l’engagement pris dans le programme Éducation 2030. Le ministre de l’Éducation de la Tunisie d’alors avait, à la même occasion, souligné que la plupart des pays n’avancent pas suffisamment pour atteindre les objectifs fixés pour 2030. Il a appelé à une reconnaissance de l’importance stratégique de l’éducation pour toutes les nations et a encouragé la société civile à jouer un rôle majeur dans la mobilisation pour y parvenir.
Le Forum mondial sur l’éducation, tenu en mai 2015 à Incheon sous l’égide de l’UNESCO et ses partenaires, s’est conclu par la Déclaration d’Incheon pour l’Éducation 2030, un engagement historique de transformer la vie grâce à une nouvelle vision de l’éducation et à des actions courageuses et innovantes pour la réaliser. Le Cadre d’action Éducation 2030, qui établit cette nouvelle vision de l’éducation pour les 15 années à venir, a été adopté par plus de 180 états membres de l’UNESCO. Quatre ans plus tard, à la 9e Réunion mondiale de la Consultation collective des ONG pour Éducation 2030 (CCONG-Éducation 2030), qui s’est tenue en Tunisie en 2019, les organisations participantes ont affirmé que le monde est confronté à une crise éducative, causée par un manque de volonté politique, une faible priorisation de l’éducation et un financement insuffisant. De plus, elles ont constaté une tendance croissante à la commercialisation de l’éducation, ce qui contribue à creuser davantage les inégalités. Les systèmes éducatifs mondiaux ne semblaient pas respecter l’engagement pris dans le programme Éducation 2030. Le ministre de l’Éducation de la Tunisie d’alors avait, à la même occasion, souligné que la plupart des pays n’avancent pas suffisamment pour atteindre les objectifs fixés pour 2030. Il a appelé à une reconnaissance de l’importance stratégique de l’éducation pour toutes les nations et a encouragé la société civile à jouer un rôle majeur dans la mobilisation pour y parvenir.