Pr. Fadoua Hamzaoui
Mes domaines d’intérêt et d’expertise portent principalement sur les ressources en eau, la géochimie, la modélisation hydrologique et l’hydrogéologie. Je suis particulièrement passionnée par la compréhension des processus géochimiques influençant la qualité de l’eau, ainsi que par la modélisation des systèmes aquatiques en vue d’une gestion optimale et durable des ressources.
J’ai pris part à plusieurs projets internationaux ayant abouti au développement de solutions innovantes pour la gestion durable de l’eau, en particulier dans des contextes de rareté ou de contamination. Ma participation régulière à des événements scientifiques internationaux m’a permis de renforcer mon expertise, d’échanger avec des spécialistes du monde entier et de contribuer activement aux discussions sur la gestion des aquifères et la préservation de la qualité des eaux souterraines.
Je suis également auteure et co-auteure de plusieurs articles scientifiques publiés dans des revues spécialisées. Par ailleurs, j’occupe la fonction de co-présidente pour l’Afrique au sein du groupe de travail sur les systèmes régionaux d’écoulement des eaux souterraines (Regional Groundwater Flow Systems).
Le Forum mondial sur l’éducation, tenu en mai 2015 à Incheon sous l’égide de l’UNESCO et ses partenaires, s’est conclu par la Déclaration d’Incheon pour l’Éducation 2030, un engagement historique de transformer la vie grâce à une nouvelle vision de l’éducation et à des actions courageuses et innovantes pour la réaliser. Le Cadre d’action Éducation 2030, qui établit cette nouvelle vision de l’éducation pour les 15 années à venir, a été adopté par plus de 180 états membres de l’UNESCO. Quatre ans plus tard, à la 9e Réunion mondiale de la Consultation collective des ONG pour Éducation 2030 (CCONG-Éducation 2030), qui s’est tenue en Tunisie en 2019, les organisations participantes ont affirmé que le monde est confronté à une crise éducative, causée par un manque de volonté politique, une faible priorisation de l’éducation et un financement insuffisant. De plus, elles ont constaté une tendance croissante à la commercialisation de l’éducation, ce qui contribue à creuser davantage les inégalités. Les systèmes éducatifs mondiaux ne semblaient pas respecter l’engagement pris dans le programme Éducation 2030. Le ministre de l’Éducation de la Tunisie d’alors avait, à la même occasion, souligné que la plupart des pays n’avancent pas suffisamment pour atteindre les objectifs fixés pour 2030. Il a appelé à une reconnaissance de l’importance stratégique de l’éducation pour toutes les nations et a encouragé la société civile à jouer un rôle majeur dans la mobilisation pour y parvenir.