Abdellatif Abid
Ancien président, membre du conseil d’administration de l’Union des traducteurs arabes, ancien membre du bureau exécutif de l’Organisation de traduction arabe (Beyrouth) et ancien membre de l’Union de la langue arabe (Damas et Le Caire).
Depuis sa jeunesse, il a été un membre actif du mouvement social-démocrate sous son fondateur, Ahmed Mestiri, et a pris la responsabilité du secrétaire général du mouvement dans l’État de Nabel entre 1981 et 1990. Il a également été élu membre du bureau politique du mouvement jusqu’à sa séparation en mai 1992.
Le professeur Abdellatif Abid a été l’un des fondateurs du Forum démocratique pour le travail et les libertés. Après la révolution tunisienne en 2011, il a été élu aux élections du 23 octobre 2011 à l’Assemblée nationale constituante de la circonscription de Nabel I.
Le 24 décembre 2011, il a été nommé ministre de l’Éducation dans le gouvernement de Hamadi al-Jabali et est resté à la tête du ministère jusqu’au 13 mars 2013.
Le Forum mondial sur l’éducation, tenu en mai 2015 à Incheon sous l’égide de l’UNESCO et ses partenaires, s’est conclu par la Déclaration d’Incheon pour l’Éducation 2030, un engagement historique de transformer la vie grâce à une nouvelle vision de l’éducation et à des actions courageuses et innovantes pour la réaliser. Le Cadre d’action Éducation 2030, qui établit cette nouvelle vision de l’éducation pour les 15 années à venir, a été adopté par plus de 180 états membres de l’UNESCO. Quatre ans plus tard, à la 9e Réunion mondiale de la Consultation collective des ONG pour Éducation 2030 (CCONG-Éducation 2030), qui s’est tenue en Tunisie en 2019, les organisations participantes ont affirmé que le monde est confronté à une crise éducative, causée par un manque de volonté politique, une faible priorisation de l’éducation et un financement insuffisant. De plus, elles ont constaté une tendance croissante à la commercialisation de l’éducation, ce qui contribue à creuser davantage les inégalités. Les systèmes éducatifs mondiaux ne semblaient pas respecter l’engagement pris dans le programme Éducation 2030. Le ministre de l’Éducation de la Tunisie d’alors avait, à la même occasion, souligné que la plupart des pays n’avancent pas suffisamment pour atteindre les objectifs fixés pour 2030. Il a appelé à une reconnaissance de l’importance stratégique de l’éducation pour toutes les nations et a encouragé la société civile à jouer un rôle majeur dans la mobilisation pour y parvenir.